Dieu est joie

par Zeineb

J’aimerais commencer en vous lisant un verset qui m’interpelle en ce moment.

Il s’agit de Galate 5.22 qui dit :

“Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance”.

J’aimerais m’arrêter un instant sur le mot joie.

La joie est ici citée comme composante du fruit de l’Esprit.

Et c’est de ce fruit en particulier dont j’aimerais parler aujourd’hui.

En tant qu’ humain, nous avons tendance à imaginer notre satisfaction en fonction de variables (quelqu’un ou quelque chose…). « Je serai heureuse quand j’aurai tel poste… telle somme d’argent… quand mes enfants seront comme ceci… ou quand mon mari sera comme cela… quand il fera beau… quand j’aurai des enfants… quand je serai mariée…« 

Mais nous n’avons aucun contrôle sur tout cela. 

Et quand bien même ! Nous ne faisons que  conditionner et repousser le moment d’être heureux … 

Mais il y a une autre joie dont la bible nous parle.

Et il ne s’agit pas de n’importe laquelle. 

Il s’agit de la joie de Dieu.

Dans le verset que j’ai lu au début, la joie est citée parmi les fruits de l’Esprit. Et elle est même en 2e position. 

Pour moi, cela souligne son importance.

La joie est donc un aspect de la nature même de Dieu, un de ses attributs.

La joie est l’état d’être de Dieu, sa nature !

Et quand on parle de Dieu, il y a la notion d’éternité qui apparaît. 

La joie de Dieu est donc très particulière par rapport à la nôtre. 

C’est une joie d’un autre type 

Comme Dieu est éternel, ses attributs, sa joie, sont éternels, permanents.

Ce n’est pas un instant fugace (même si chez l’homme ça peut se manifester de la sorte) ni un état conditionnel, c’est un état d’être éternel.

Imaginez comme une source d’eau qui ruisselle, pétillante et régulière, immuable, qui est juste là, calme et paisible.

[prenez un moment pour imaginer…]

Même si elle contient toutes ses propriétés en elle, elle reste cette source d’eau, égale à elle-même.

C’est lorsque moi j’y bois que l’ivresse de la joie s’empare de moi. Un peu comme une expérience extatique. C’est l’effet qu’elle a sur moi.

Parce que je suis un être limité, la joie de Dieu devient un moment limité à son contact, chez moi. Un moment à ma mesure que je peux appréhender.

Même si quand on parle de Dieu, on parle d’éternité, c’est une joie d’un autre type, qui vient se manifester de façon humaine chez moi, autrement que celle de Dieu mais tout en ayant le même source…

Il y a quelque chose de la nature de Dieu qui devient joie à notre contact.

Comme dirait Gil, la joie divine serait un peu comme Dieu qui nous fait des chatouilles (mais on ne voit pas ses mains)… 🙂

La joie de Dieu, pour moi, s’apparenterait plus à ce que nous humains, appelons le bonheur en terme de durée. 

Cette notion plus pérenne que l’on connaît tous mais qu’on aurait du mal à définir.

Mais c’est quand cette notion est manifestée de façon humaine, qu’elle devient joie !

Même si notre joie à nous est éphémère.

Celle de Dieu par contre est éternelle, permanente…

Je pense qu’on a tous pu expérimenter des moments où, contre toute attente, on a pu faire preuve d’une sérénité à toute épreuve. Vous savez ces moments où on semble être en dehors du temps et des événements, presque spectateurs, mais que les événements se passent comme déjà orchestrés par la force du Saint-Esprit et que nous sommes comme dans l’œil du cyclone, dans le calme le plus absolu…

Ça me fait penser à une amie qui est décédée maintenant.

Je me rappelle un jour au dernier stade de sa maladie, elle avait allumé une cigarette. Et je lui avais fait remarquer que ce n’était pas le moment.

Elle m’avait alors répondu en riant : “ Moi là-même, je pourrais embrasser un lion avec joie!”.

Et là, bug de mon côté : comment arrivait-elle encore à rire de sa situation ?

Comment d’autres, alors que nous on se dit que ce n’est pas le moment, eux continuent à avoir cette joie intérieure, immuable et indépendante des circonstances ?

Dieu est plus présent dans notre vie qu’il en a l’air…

Au cœur du tumulte, comme Paul de Tarse l’avait dit “ C’est quand je suis faible que je suis fort ” (2 Corinthiens 12 :9-11),

Mais Dieu est aussi présent dans les moments d’allégresse. N’est-il pas écrit que “Dieu siège au milieu des louanges de Son peuple ?” (Psaumes 22:3).

Ici encore, je me rends compte qu’il ne s’agit pas de mes propres moyens. C’est un don de Dieu qui se manifeste et s’installe chez moi, à son contact.

Autrement dit, il n’y a rien d’autre affaire que de cultiver sa proximité avec Dieu.

Souvenez vous : Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. (Mathieu 6:33).

Et c’est par le Christ que nous avons accès à Dieu : Jésus, “le chemin, la vérité et la vie” qui nous a précédé sur ce chemin et nous a ouvert la voie.

Lui qui par son sacrifice, nous a donné un accès direct au Père.

Hébreux 10:19-22

« 19 Ainsi, frères et sœurs, nous avons par le sang de Jésus l’assurance d’un libre accès au sanctuaire.
20 Cette route nouvelle et vivante, il l’a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de son propre corps.
21 De plus, nous avons un souverain prêtre établi sur la maison de Dieu.
22 Approchons-nous donc avec un cœur sincère, une foi inébranlable, le cœur purifié d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure.  »

Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c’est génial.

En fait, il y a quelques millénaires, il y avait des pieux hommes mais ils ne pouvaient pas s’adresser directement à Dieu. Ils passaient par des prêtres qui immolaient pour eux des sacrifices pour l’expiation de leurs fautes. Ça peut paraitre abstrait ce que je dis pour d’autres mais pour moi qui ai un background musulman et qui connait la fête du mouton, je peux vous dire que ça coûte une blinde. Et donc amener un mouton à chaque fois que la vilaine que je suis, pêche, je pense que j’aurais été condamnée depuis… 😅

Mais plus sérieusement, il y 2025 ans, le fils de Dieu a marché parmi nous. Et pas que, il s’est donné en sacrifice ultime. L’agneau ultime. 

Il est écrit que le voile s’est déchiré à ce moment là. Ce qui veut dire, que finis les intermédiaires entre Dieu et les hommes, finis les sacrifices sans fins pour nos fautes. Le chemin s’est ouvert et maintenant nous aussi, au nom de Jésus, nous avons un accès direct au Père.

Est-ce que vous réalisez cette bonne nouvelle ? Je pense que rien que ça, devrait être une raison de joie, non ?!

Alors…

Je souhaiterais que nous repartions  tous aujourd’hui avec cette question :

Encore une fois, il faut se rappeler que ce n’est pas par notre propre force.

Ce serait insurmontable sinon. Mais nous avons le Christ avec et pour nous.

Je pense à deux clés pour nous aider dans cette quête de la joie éternelle. C’est  :

clé n°1

D’abord pour toutes choses nous devons nous en remettre au Christ. C’est une relation à développer au quotidien.
Pas que des prières à heures fixes, ou de venir à l’église le dimanche de temps en temps.
C’est un dialogue de chaque instant avec le Saint-Esprit.
Seigneur merci”, “Seigneur aide-moi”, “Seigneur regarde comme c’est beau”, “Seigneur que dois-je faire”, “Seigneur guide moi”, “Prends le contrôle”… 

Il s’agit d’un proche avec qui on veut entretenir la relation.

clé n°2

Ensuite, nous devons nous évertuer à garder et cultiver notre cœur d’enfant. C’est à dire un cœur ouvert, toujours prêt à s’émerveiller et à apprendre.
Jésus l’a dit (Matthieu 19:14) :

Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume des cieux.”. 

Je crois qu’il ne parlait pas que des petits enfants que nous pouvons voir mais aussi de ne nos âmes éternelles et sans âge. Mais que le poids de la vie ou l’égo va venir voiler et faire croire qu’on est “trop grand”.

Je vous exhorte donc à garder en tête ces 2 clés en tête pour un début. Je ne doute pas qu’il y en ai d’autres encore mais je partage celles-là avec vous aujourd’hui.

J’aimerais terminer avec cette prière :

Que l’Éternel soit notre force et notre joie. Qu’il nous remplisse de bonheur et de paix. Que ce bonheur et cette paix soient immuables.

Que la joie nous remplisse à en déborder. Et que cette joie soit communicative et transmissible.

Seigneur nous te prions de guérir tous les empêchement de paix et de joie en nous, afin que cette coupe de joie déborde et arrose notre environnement et notre entourage.

Au nom de Jésus.

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